STOP AU MAUVAIS RESTAURATEUR ou TRAITEUR
Trop facile de décongéler, d'ouvrir des boites de produits traiteurs tout fait, de réchauffer et de servir çà à ces clients en faisant croire que c'est fait maison... Où sont passé vos souvenirs d'école de cuisine!!! votre passion!! l'épluchage de produits frais!! le marché!! la rencontre des producteurs qui amène à la tarte tatin maison!!
Vous n'êtes plus restaurateur ou traiteur mais assembleur de produit de l'industrie agro-alimentaire...pour des goûts formatés sans saveur...
Ah mais oui!!! aujourd'hui Monsieur le cuisinier préfère le rendement,la facilité ,pour une plus grosse marge !!!
Et pour en rajouter, aider encore à augmenter vos marges de voleurs de goût!!! le gouvernement a pensé que la crise des vos métiers de restauration était du à la TVA alors que la crise est surement bien plus dû au goût qui n'existe plus dans vos assiettes de restaurateurs ou traiteur...
un très bon documentaire avait été diffusé sur canal+ le 19 février dernier « RESTAURANTS : LES PIEDS DANS LE PLAT »
Vous pouvez aussi consulté http://www.lesvraisetatsgenerauxdelarestauration.fr/2010/02/18/canal-met-les-pieds-dans-le-plat-de-la-restauration-traditionnelle/
extrait :
« Si c’est bien la restauration traditionnelle et la spécificité de la France dans ce domaine que
l’on veut soutenir, on pourrait subordonner les aides au fait de transformer sur place des produits
frais, signe de qualité pour le consommateur, et faire cesser la généralisation d’une politique de
subventions à une restauration où la culture culinaire est loin d’être l’objectif premier… Au passage,
il serait bon de rappeler aux restaurateurs que les congelés ou les surgelés sont des produits issus le
plus souvent de l’industrie agroalimentaire, et tout comme les sous-vides ne sont pas des produits
frais. Le retour à l’utilisation de produits frais redonnerait au restaurateur envers ses clients son vrai
rôle culturel de découvreur de saveurs et d’initiateur de démarches alimentaires éco-responsables qui
favoriseraient la promotion de filières agricoles tournées vers leur marché local. Dans la conclusion
de son « Guide de l’écofood », Alexis Botaya, cite Claude Lévi-Strauss pour qui « il ne suffit pas
qu’un aliment soit bon à manger, encore faut-il qu’il soit bon à penser ». »
Dans ses « Mémoires d’un mangeur de lumières », Jacques Goldstein réalisateur de documentaires, résume aussi parfaitement la situation actuelle: « La dégradation de l’assiette préfigure et accompagne celle de la République car c’est le même mensonge, la même manipulation qui est à l’oeuvre. »